PSYCYCLETTE 2021, Le Mont St Michel-Toulouse.
Nous partîmes 44 cyclistes et revînmes… 44 !
Le départ a eu lieu « en vue » du Mont Saint Michel, à l’entrée de la nouvelle passerelle qui permet aux navettes de rejoindre le Mont. Hélas le brouillard était tellement dense le lundi 5 septembre que le Mont est « absent » sur les photos ! Certains concurrents ont même suggéré que le Mont Saint Michel est l’Arlésienne de la Normandie ou même une pure invention!
Nous avons donc parcouru en 8 jours les 850 km de petites routes, voire de chemins et de pistes que notre Capitaine de route Michel Fontayne a soigneusement repérées pour éviter les « nationales », 4 voies et autres rocades autour des grandes villes de Rennes, La Rochelle, Agen, Toulouse…
Discrètement, quoique parfois accompagnés par des associations cyclistes locales et parfois même par les polices municipales à vélo, nous avons pu rejoindre nos étapes de fin de journée accueillis dans les mairies, les Centres de soins des grandes villes traversées.
Une journée type : Réveil à 7h, petit déj, à 7h30, révision du vélo et consignes du grand chef Michel Lacan … et c’est parti à 8h30 ! Souvent une pause vers 10h ( vite, vite, il faut repartir !!) déjeuner sur le pouce vers 13h ( vite, vite et pas question de sieste… ni de café ) re-pause à 15h30 ( vite, vite, on nous attend à la Mairie ou au CMP !!!) et arrivée à 17h30. Accueil très sympathique de la délégation UNAFAM, de représentants de GEM, de personnel soignants…. Quelques discours, verre de l’amitié, discussions, photos de groupe. Puis, vite, vite vers le camping du coin ou le foyer rural. Une douche, laver son maillot ( qui ne sera pas trop sec le lendemain matin…) ; Repas 19h30, CR de la journée par le grand chef sioux Michel, Envoi de mails et de photos aux amis et familles… Coucher à 21h pour une bonne nuit de récup si on a bien pris soin de partager la chambre de non-ronfleurs ( recherche souvent aléatoire…)
Vous trouvez que c’est des vacances, vous ??
Et bien les psycyclistes trouvent que OUI !!, ca vaut le coup de remonter en selle tous les matins, d’avoir tous mal au cul, malgré les pommades et les cuissards, parce qu’on est tous ensembles et tous pareils : accompagnants, personnes malades psychiques, soignants.
On finit en 8 jours par avoir une vraie conversation avec chacun, en roulant côte à côte, ou à la halte. On découvre la volonté d’y arriver, on s’entraide et on s’encourage, on peine dans les côtes puis on se défoule dans les descentes, on rit, on s’émerveille d’un tel qui, malgré la maladie et les traitements, tient le coup et aligne des journées en selle !
Des phrases entendues : « Psycyclette m’a rendu vivant » « j’ai retrouvé la fierté de faire » « Depuis que je suis ici, je n’ai pas pris une seule goutte de N… (sédatif antipsychotique) »
Alors OUI, ca vaut le voyage et l’effort.
Ne pas oublier non plus, les accompagnatrices qui nous trouvent des « bons coins » pour les pauses, qui nous tendent bouteilles (eau, coca, sodas, rien d’autre !!) gâteaux et casse-croûte, toujours avec le sourire et applaudissements. El je public qui est là à chaque étape pour découvrir, échanger…
Alors nous sommes tous d’accord : Ca vaut le coup ! La cause est belle ! La France est belle !
Marjaan van Opstal
Référent parrain UNAFAM des GEM de RAMBOUILLET et la VERRIERE .
Au CA du CNIGEM
Pour aller plus loin :