Surfer ! Et voilà, la deuxième vague annoncée est arrivée et avec elle, un deuxième confinement… du 30 octobre au 1er décembre au moins. Et il est déjà question d’une troisième vague ! Espérons que cette fois, nous allons pouvoir l’éviter et collectivement réussir à limiter la diffusion de ce virus ! Il en va de notre santé et de notre liberté à tous.
Transformer l’essai… L’avantage, si l’on peut dire, c’est que le premier confinement a été riche en enseignements et nous avons acquis une nouvelle expertise ! C’est ce que nous avons pu vérifier lors de la dernière visio-conférence avec les adhérents de GEM le 29 octobre. Et c’est tant mieux parce que les instructions tardent à venir… On peut donc déjà mettre en œuvre tout ce que nous savons désormais faire en attendant la réunion du Comité de suivi des GEM que nous avons demandé histoire d’avoir des lignes directrices.
Marchez… Soufflez… grâce au GEM. Pour garder la forme, un principe important : continuer à fréquenter le GEM en présentiel ou en mode virtuel. Nos GEM ont été, sont et seront toujours ouverts ! Même quand l’accueil physique ne pouvait plus se faire, l’accueil téléphonique, les réseaux sociaux et tout ce que le monde virtuel offre de mieux nous ont permis de maintenir l’indispensable lien entre nous tous. Et surtout, de faire vivre l’entraide mutuelle de mille façons.
Entraînez-vous. Comme lors du premier confinement, faites attention aux fausses informations. Prenez le temps de la réflexion et de diversifier vos sources. N’oubliez pas que vous pouvez toujours consulter le site du CNIGEM et nous envoyer vos questions. Le CNIGEM est à votre service !
Marquez des buts ! Le principe à respecter est de tout faire pour empêcher la propagation de l’épidémie notamment par la distanciation physique (respect des gestes barrières).
Quant aux directives, elles doivent laisser une marge de manœuvre afin que les décisions reviennent aux acteurs des GEM.
Jouez collectif. Ensemble, refusons la formule « distanciation sociale ». Préférons-lui la notion de « faire société » autrement pendant tout le temps que durera cette pandémie. Et n’oublions pas qu’on peut tous, à un moment où un autre, choper ce virus. C’est d’ailleurs le principe d’un virus. On l’attrape et on le refile. C’est comme ça qu’il se faufile, devient une épidémie, puis une pandémie. Il n’y a donc rien de honteux à être malade. Donc, n’ayons pas peur mais restons prudents et ne rejetons pas ceux qui en sont les atteints ! Protégeons-nous car c’est la seule façon de protéger les autres et stopper le virus pour enfin se retrouver librement.
Et pensons aux personnes à risque… d’isolement, de rupture de liens, voire d’oubli. Ce sont tout particulièrement ces personnes, déjà connues par les GEM qui suscitent une légitime inquiétude.
Aérez-vous, déplacez-vous… Toujours avec votre autorisation de déplacements, même si celles-ci ne précisent rien pour se rendre au GEM. Quant à la case sur les personnes en situation de handicap, elle mentionne un accompagnant. Monter un certificat médical ou une carte d’invalidité ? Gênant, stigmatisant, voire de nature à porter atteinte à la dignité de la personne et à son intégrité !
Prochainement, le CNIGEM rencontre Madame Cluzel, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées. Belle opportunité de faire des propositions ! Comme par exemple, faire valider les déplacements au GEM par une attestation du Président du GEM (lieu nécessaire à l’équilibre personnel et à l’inclusion citoyenne). C’est le moment d’envoyer vos questions ou propositions !
Rappelons que l’envie de sortir et voir du monde est importante mais le principe de la non-contamination, même à l’insu de son plein gré est toujours à respecter !
Ne lâchez rien ! La subvention du GEM doit être toute entière dédiée au GEM ! Les salariés ne doivent pas être réquisitionnés par les gestionnaires ni mis en chômage partiel. Ces pratiques doivent impérativement cesser.
Quand l’animateur est d’accord pour aller à la rencontre d’un adhérent, l’employeur doit lui signer une attestation. Le premier confinement a permis de repérer les personnes isolées. Mais d’autres adhérents pourraient venir grossir les rangs…
Les GEM sont des cellules de veille pour les adhérents !
Au-delà de tout ce dont peut avoir besoin celui qui est coupé du monde, n’oublions pas que le premier besoin est de parler à quelqu’un !!!
Tout cela a déjà été fait par des GEM, lors du premier confinement. Pour ce deuxième confinement, nous devons tous redoubler de vigilance.
Le CNIGEM quant à lui, est la cellule de veille de l’ensemble des GEM.
Mais il ne faut pas oublier que les GEM ne sont pas des structures sanitaires ou médico-sociales et ne doivent pas s’y substituer. Toutefois, si vous êtes inquiet pour l’un des membres de votre GEM, n’hésitez pas à signaler la situation à des proches, prévenir le Maire, le CCAS, le médecin, le CMP… avec prudence et discrétion.
Infos :
Lors de son dernier Conseil d’Administration, le CNIGEM a pris acte du retrait de la FNAPSY. Comme dans tout collectif, les avis peuvent être divergents, mais cela ne doit en aucun cas permettre à certaines personnes de proférer et propager des propos calomnieux et mensongers et surtout très éloignés de la réalité. Une réponse officielle sur nos différences de points de vue vous sera bientôt communiquée ainsi qu’à l’ensemble de partenaires.
Cette période doit plus que jamais, nous rappeler, que nos différences doivent être nos forces et non nos faiblesses…
Chers amis, continuez à prendre soin de vous et les uns des autres. Soyez assurés de notre engagement à vos côtés.
@+ d’entraide…
Toute l’équipe du CNIGEM, novembre 2020